• Deux petites photographies prises hier (aujourd'hui ... il pleut) avec mon téléphone en revenant de l'air de jeux où nous nous sommes amusés une petite heure avec les enfants. Un vrai régal :

    La nature au printemps La nature au printemps


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  • Je suis à l'Est de Josef SCHOVANECPlon - 15 novembre 2012 - ISBN : 9-782259-218863 - 256 pages

    Dans cet ouvrage Josef Schovanec nous décrit son quotidien d'autiste de haut niveau, sur un ton plein d'humour. Comme une invitation à comprendre l'autre, quel qu'il soit, dans ses différences et à le respecter.

    Rien que le titre est tout un symbole : détournement de l'expression "je suis à l'Ouest" par celui qui a beaucoup de mal avec les sens cardinaux et dont les parents sont d'origine tchèque.

    Worth to be read ! *

     J'avoue ne pas avoir compris du premier coup tous les clins d'oeil et allusion car sa culture est importante.

    Allez, pour le plaisir deux passages qui m'ont fait plus que sourire, d'où les regards interloqués des gens qui étaient avec moi dans la salle d'attente :

    • "Un autre avantage de l'anxiété pourrait être, à vérifier médicalement, sur le plan alimentaire : économies de Slim Fast ... ! Je crois que je pourrais manger matin, midi et soir dans des chaînes de restauration rapide sans devenir particulièrement gros." (p. 111)
    • "Malheureusement, quand un enfant autiste parle, on ne se pose pas tant de questions. On conclur promptement : l'enfant ne sait pas de quoi il parle, il passe du coq à l'âne, alors même qu'il n'y a ni coq ni âne dans la pièce (je suis parfois moins assertif quant au deuxième animal, d'autant plus que son nom, lu à l'envers, évoque une grande école connue)." (p. 121)

    Et en première approche, vous pouvez regarder cette vidéo où il met en évidence les apprentissages relationnels et sociaux qu'il a dû acquérir pour s'adapter à la vie en société (en "intermittent du spectacle" comme il le dit si joliment) :


    Josef Schovanec par autisme_info31

    * A lire (La conclusion en anglais est un clin d'oeil étant donné que l'auteur parle couramment 10 langues ...)


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  • L'autonomie, mode d'emploi d'Etty BUZYNAlbin Michel - août 2012 - ISBN : 9-782226-241580 - 200 pages

    La psychanalyste Etty BUZYN nous livre son analyse sur l'acquisition de l'autonomie forcée par la société actuelle aux dépens de l'intérêt de nos enfants. Ce livre présente aux parents que nous sommes des clés pour accompagner au mieux leurs enfants.

    De manière simple et avec forces illustrations issues de son expérience auprès des enfants et de leurs familles qu'elle accompagne, Etty BUZYN nous rappelle quelques idées primordiales.

     

    "La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent." Albert Camus (p. 15)

    "Une mère, c'est celle qui aime son enfant en train de se détacher d'elle." Françoise Dolto (p. 47)

    "Tout enfant ressent le besoin de se confronter régulièrement au désir et à la volonté de l'adulte pour prendre la mesure de son désir propre, une expérience essentielle à la prise d'autonomie. Les interdits auxquels le tout-petit s'oppose cachent bien des promesses, nourrissent ses rêves et suscitent en lui l'effort indispensable pour être sûr de ce qu'il veut. Cela lui permet de se déterminer et de se construire un moi solide. En outre, le cadre ainsi fixé par les parents est profondément sécurisant pour l'enfant : les adultes qui justifient le fait de tout permettre sous prétexte de le respecter contribuent sans le savoir à le mettre dans une situation de toute-puissance trop lourde et angoissante pour lui." (p. 51-52)

    "Malgré cette liberté sans contraintes, l'enfant n'est pas autonome pour autant, puisque l'autonomie s'acquiert dans l'acceptation de certains renoncements au plaisir immédiat, indispendables à l'apprentissage de la vie. L'expérience de la 'castration symboligène' c'est-à-dire la frustration par rapport à la toute-puiussance du désir, reste un passge obligé de tout humain. Tout parent se doit d'imposer ce passage à son enfant, s'il souhaite le rendre tant soit peu adapté à la réalité." (p. 56)

    "En prenant [... ] en charge la fragilité de son environnement, l'enfant s'applique à 'réanimer' le parent défaillant, trop souvent à son détriment." (p. 59)

     "Françoise Dolto insiste sur le fait que 'cette première éducation qui consiste à poser les limites est ineffaçable dans la mesure où c'est elle qui va structurer la personnalité de l'enfant, sa façon d'être dans la vie'. Ainsi, ne pas tolérer chez un enfant un certain degré de désobéissance dans son jeune âge [...] revient à transformer une revendication naturelle du jeune enfant en un renoncement à tout désir ou, à l'inverse, en un désir de transgression remis à plus tard, à l'adolescence - qui peut de se fait se révéler problématique-, et même à l'âge adulte." (p. 75)

    "Jouer reste l'activité vitale de l'enfance." (p. 83)

    "Dans un monde où tout est planifié, y compris la naissance de l'enfant lui-même, ne sommes-nous pas tentés de lui faire brûler des étapes dans un souci d'efficacité ? Plus vite il parlera, plus vite il lira, plus vite il deviendra autonome, et mieux il sera préparé à la compétition qui l'attend. Désir de rentabilité et de perfection fondé sur le naricissisme de certains parents qui exigent du tout-petit une prise d'autonomie de plus en plus précoce, lui déniant de combler un droit essentiel : celui de prendre son temps pour construire une sécurité de base fondée sur son besoin d'amour et de réassurance." (p. 84)

    "Lorsqu'un couple a pris la décision de se séparer, il importe que chacun des parents respecte cette part de l'autre qui fonde l'identité même de l'enfant. Car celui-ci se trouve être constitué biologiquement et symboliquement de son père et de sa mère à parts égales. Si l'un des parents dévalorise son ancien conjoint aux yeux de l'enfant, c'est l'enfant qui se trouve amputé de la moitié de lui-même." (p. 91)

    "C'est bien là le devoir qui incombe aux parents : préserver un espace d'écoute et d'échange suffisant pour encourager l'enfant à s'exprimer librement et à forger ses propres repères." (p. 98)

    "Pour s'épanouir, [l'enfant] doit [...] s'affranchir aussi bien de l'autorité abusive que du laxisme le plus déroutant. Dans les deux cas, il ne se sent pas respecté en tant que sujet et, à ses yeux, sa vie n'a pas grande valeur. Pour qu'un enfant puisse passer par des expériences constructives d'autonomisation et se libérer de la tutelle des parents, il doit pouvoir bénéficier de certitudes sur la place qu'il occupe dans sa famille. Et de la certiture d'être aimé." (p. 109)

    "Un enfant auquel on a donné la liberté d'explorer tout petit son environnement, pas seulement avec ses yeux mais avec toute la psychomotricité dont il est capable, développera sa sécurité de base et une faculté d'initiative incomparable." (p. 113)

    "'Lire avec' c'est 'être avec' et les enfants n'en demandent pas davantage aux parents. Cette formule reste valable pour tout ce qui, dans la vie courante, peut justifier leur présence aux yeux des enfants." (p. 121)

    "Je suggère aux parents d'établir avec leur enfant un contrat qui définisse la position de chacun face aux obligations de la vie quotidienne. l'enfant s'engage à faire ses devoirs avant que ses parents le lui rappellent. Ensuite, il doit les solliciter pour la vérification de son travail. Bien évidemment, cet accord peut être étendu à tout autre domaine qui pose problème, pour encourager l'enfant à devenir acteur de ce qui le concerne, et ne pas subir passivement la pression parentale." (p. 122)

    "Comme une plante qui a besoin d'un tuteur pour pousser droit vers la lumière, mais à son rythme, les parents doivent se poser en tuteurs de leurs enfants. Tant qu'il est dépendant des adultes, l'enfant aura besoin de pouvoir compter sur un cadre nécessaire pour le soutenir et lui permettre de progresser." (p. 131)

    "[La] présence attentive [des parents] représente pour [les enfants] un tremplin symbolique à partir duquel ils peuvent s'élancer, confiants et sécurisés, dans l'exploration du monde et vers de nouvelles expériences. CAr si l'autonomie, cette capacité à faire des choix seul et à utiliser ses propres ressources, ne se décrète pas, elle s'apprend jour après jour en même temps que l'enfant se forge une identité." (p. 137)

    "Forcer un enfant à se conformer systématiquement aux ordres ne peut que générer, à l'âge adulte, une tendance aux comportements stéréotypés. [...] La contrainte gratuite et coercitive, produit d'une autorité arbitraire, fait ed l'enfant un objet manipulable à merci, lui interdisant le droit d'accéder à la compréhension et à la maîtrise de son environnement." (p. 145)

    "Dès sa venue au monde, tout enfant aspire à l'autonomie. L'essentiel n'est pas de la précipiter, mais de mettre l'enfant, au contraire, en situation d'y accéder à son rythme, en donnant des preuves de sa capacité à s'autodiscipliner : seule discipline véritablement efficace puisque motivée par le désir intime de bien agir selon ses propres valeurs, au lieu de simplement obéir à des ordres. Mais entendons-nous bien, ces valeurs, l'enfant les intègre et les fait siennes sous le regard bienveillant de l'adulte, qui au début l'encourage à prendre des risques en évitant de le culpabiliser en cas d'échec." (p. 146-147)

    "Ce que souhaite spontanément un enfant, c'est d'être avec ses parents dans une connivence qui lui permette d'apprendre à 'faire tout seul' dans un espace commun fait de dialogue et d'expériences partagées." (p. 160)

    Vous pouvez entrer dans la thématique en écoutant cette émission de radio France.


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  • Malgré un ciel "bas et lourd, qui pèse comme un couvercle" (souvenir souvenir de ce Spleen de Baudelaire étudié pour le bac de français en son temps), j'ai passé une excellente matinée.

    Premier rendez-vous fixé hier avec le Président de l'Association Amis et Solidaires pour le Burkina-Faso. Car j'avais repéré les batiks lors du dernier carrefour des solidarités, sans pouvoir prendre le temps de m'arrêter pour cause d'enfant récalcitrant (et oui, ça arrive).

    Déjà, tous ces arbres en fleurs et les corolles épanouies le long du chemin ... Un régal en soi. Pas d'appareil photo sur moi (et juste dans les temps) : dommage ...

    Ensuite, devant une tasse de thé explications par Jean-Louis du soutien apporté au collège professionnel LABERTHONNIERE implanté à Ouagadougou, au Burkina Faso. Evocations pour ma part des implantations marianistes en Afrique.

    Une matinée qui réchauffe

    Et de choisir un batik représentant un arbre, aux tons très chauds, en attendant que Jean-Louis en rapporte de plus grandes dimensions. Ainsi qu'une carte représentant une africaine en train d'arroser ...

    Alors que je me dirigeais vers la gare, Malika "copine de l'atelier d'écriture de l'an passé", qui rentrait chez elle, me propose de prendre un café. Nouvelle pause bienvenue.

    Enfin, je prends le train pour aller à la CPAM pour mon autorisation de quitter le département, et j'y retrouve un Monsieur que je connais de vue pour le croiser à la paroisse et en ville. L'attente est beaucoup moins longue à deux et je sais désormais que je peux sonner chez eux pour que les enfants voient les poules voire acheter des oeufs coques bio si personne n'est passé avant nous.

    Et en rentrant à la maison, je tombe sur la nourrice de ma fille avec les deux petits bouts qu'elle garde. Trop mignon.

    Elle est pas belle la vie ?


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  • Les quatre dernières boules en polystyrène non utilisées lors de l'anniversaire ont été décorées par mes soins en prévision du prochain sapin.

    Mon aîné a adopté l'une d'elle et j'ai renoncé à la chercher, donc je ne vous en montre que trois :

    Pour le prochain sapin


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