• Après la cérémonie du 8 mai, rapides photos des rhododendrons avant de ne glaner de quoi réaliser un beau bouquet lors de la promenade de l'après-midi (lilas blanc, glycine et ancolies) sont venus rejoindre les roses de l'espoir encore jolies), exceptionnellement à 3 et sous un soleil plus que généreux :

    La nature encore et toujours


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  • Quand l’homme a écouté une fois la source qui est en lui, qui peut dire jusqu'où il s'élévera ?

    Chacun sait qu’il a en lui une voix qui parle,

    Une voix simple et claire

    Qu’il étouffe trop souvent

    Parce qu’elle est exigeante, nette comme une ligne droite.

    Cette voix, cette source qu’on obstrue,

    C’est elle qui dit le juste,

    Elle qui nous donne les moyens

    D’atteindre l’équilibre et la libération de soi ;

    Mais nous avons peur d’être nous-mêmes.

    Quand l’homme s’est révélé à lui-même,

    Quand l’homme a écouté une fois la source qui est en lui,

    Qui peut dire jusqu’où il s’élèvera ?

    Il faut se donner des projets qui vous grandissent.

    Des projets qui tendent la vie vers le haut,

    Qui obligent à choisir la cime plutôt que le fossé.

    Des projets généreux qui font la vie généreuse

    Et qui permettent à la vie de l’homme

    De se déployer, de s’élever.

    Martin Gray


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  • 8 mai

     

     

     

    Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.

    Martin Luther King


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  • Si noLe sage n'accuse jamais personne, il s'accuse lui-mêmeus sommes troublés par des événements ou des agressions extérieures, c'est de notre propre responsabilité.

    Saint Jean Chrysostome disait qu'on ne peut pas blesser quelqu'un si celui-ci ne veut pas être blessé.

    Si une personne vous met en colère. Ce n'est pas elle la responsable, c'est qu'il y a de la colère en vous. S'il n'y avait pas de colère en vous, qu'est-ce qui lui aurait répondu ?

    Mettez du feu dans l'eau, le feu ne brûle pas l'eau, le feu n'est pas nourri par l'eau.

    Mettez du feu dans du coton, le feu est nourri, il s'enflamme.

    La colère qui est en vous nourrit la flamme, la paix qui est en vous l'éteint.

    Cessez de dire, cette personne m'énerve : dites plutôt, je m'énerve avec elle.

    Elle ne peut réveiller que ce qui est déjà en vous.

    C'est pour cela que le sage n'accuse jamais personne, il s'accuse lui-même.

    Patriarche Shenouda III


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  • Joyaux du balletGrâce à ma radio préférée, France Bleu Sud Lorraine, j'ai été informée dès février du fait que des solistes et danseurs de l'Opéra de Paris se produiraient salle Poirel à Nancy le 29 avril 2018. Et comme on n'est jamais si bien servi que par soi même je me suis offert une place au 1er rang, ce qui m'a permis tout particulièrement d'apprécier la technique.

    Pas de décor, ni de corps de ballet, mais 8 interprètes portant en eux toute la richesse de leur tradition nous ont offert une sélection d'extraits courts, des plus réputés du répertoire à des œuvres moins connues mais permettant d'illustrer d'autres concepts introduits par des explications en voix off :

    4 garçons

    • François Alu, premier danseur depuis 2014, qui semble embarquer naturellement le public et donne l'illusion que l'enchaînement de sauts est d'une facilité déconcertante ;
    • Florent Melac, coryphée depuis 2015 (qui a remplacé en dernière minute Takeru Coste, quadrille, annoncé dans les livrets) ;
    • Simon Le Borgne, coryphée depuis son engagement dans le corps du Ballet en 2014, qui est personnellement le danseur que j'ai préféré (à mettre sans doute en lien avec les pièces interprétées) ;
    • Allister Madin, sujet depuis 2011 au sourire très affiché sauf quand la concentration est trop intense dans les pas de deux où il doit assurer et guider ses partenaires

    Et 4 filles :

    • Clémence Gross, quadrille depuis 2013 et son engagement dans le corps du Ballet ;
    • Héloïse Jocqueviel, quadrille depuis 2014 et son engagement dans le corps du Ballet ; beaucoup plus à l'aise dans la pièce contemporaine que dans le pas de deux où les tremblements, notamment de ses bras, trahissaient l'effort que les danseurs travaillent tant à occulter ;
    • Lydie Vareilhes, sujet depuis 2016, dont la présence m'a touché tant dans le pas de deux contemporain que dans le plus classique Mort du cygne ;
    • Seo-Hoo Yun, quadrille depuis 2017 très à l'aise également.

    Au programme :

    • pas de deux et variations extraits du ballet La belle au bois dormant, sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et une chorégraphie de Marius Petipa interprétés par Héloïse et Allister
    • un pas de deux extrait du ballet Notre Dame de Paris sur une musique de Jean-Michel Jarre et une chorégraphie de Roland Petit ; cette pièce interprétée par Lydie et Simon m'a particulièrement touchée
    • extraits de Mephisto Valse de Maurice Béjart, portés par Clémence et Florent
    • extraits du ballet Don Quichotte de Marius Petipa, sur une musique de Léon Minkus, dansés par See-Hoo et François
    • un entracte, occasion d'admirer la salle Poirel

    Joyaux du ballet

    • extraits de Casse Noisette, sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et une chorégraphie de Lev Ivanov interprétés par See-Hoo et Allister qui devaient avoir des fans dans la salle car les deux seules photographies que j'ai pu trouver sont d'eux dans cette œuvre (le programme demandait expressément de ne pas prendre de photos ou de vidéos pendant le spectacle), portant les costumes signés Christian Lacroix

    Joyaux du ballet

    • une pièce contemporaine portée par Héloïse (beaucoup plus à l'aise sans les pointes) et Simon
    • Lydie a ensuite interprété la Mort du cygne, ballet de Michel Fokine créé en 1907 pour Anna Pavlova
    • Allister, François et Simon ont ensuite interprétés une pièce 3, pleine d'humour sur le thème des danseurs et de leurs luttes pour parvenir mieux que les autres au grade supérieur, occasion pour François et Simon de faire montre de capacités athlétiques, dynamisme et
    • avant un final

    suivis d'applaudissements nourris qui ne nous ont toutefois pas rendus en nage comme certains des danseurs.

    Un très beau moment en tout cas.


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