Parce que je manque cruellement pour le moment de bénévoles pour réaliser des pieuvres pour les prématurés de la polyclinique Majorelle de Nancy, j'ai pris le crochet.

Avec l'aide de Pascaline, une autre administratrice et ambassadrice du projet Petites Pieuvres Sensation Cocon j'ai compris pourquoi les deux premières (les plus à gauches sur le cliché) étaient désespérément petites (je ne réalisais pas les mailles serrées en prenant les deux brins du rang précédent mais un seul brin, ce qui est une technique utilisée notamment au Pérou pour réaliser des sacs). Elles font le bonheur de Grand A. et Mademoiselle A.

J'ai donc réalisée la 3ème (violette à chapeau turquoise) pour attirer l’œil des clientes d'une mercerie partenaire, en utilisant le fil qui y est en vente (un peu trop fin pour moi qui crochète très serré, et dont les brins du fil ont une tendance certaine à l'autonomie, ce qui ralentit un peu la confection).

Je suis ensuite passé à une fil plus facile à travailler pour réaliser une première pieuvre toute unie (modèle 48), et une petite sœur chapeautée en 42.

Il faut que je reste vu la façon dont je travaille sur du 48. Et une ambassadrice belge m'a donné aujourd'hui un autre truc que je testerai pour les tentacules de la prochaine.

Si vous crochetez ou tricotez (et / ou avez des ami-e-s douées de leur main), n'hésitez pas à leur faire connaître le projet. Plus d'une trentaine de structures de néonatalogie en France sont aujourd'hui engagées dans le projet et nous avons donc fort à faire pour satisfaire les besoins en pieuvres des prématurés qui y sont accueillis.