Avant la société d'ultra-communication, il fut un temps où l'on pouvait ne pas (presque) tout savoir. Cela ne faisait pas de nos ancêtres des idiots pour autant.

Aujourd'hui, bon gré mal gré on est invité à assister (béas et sans levier pour intervenir) à tout le beau mais aussi et surtout aux scènes de désolation.

Photo Jawad al Rifai / ANADOLU AGENCY - AFP partagée par Jérôme Prod'Homme

Il y a là, au delà des soubresauts terribles qui agitent le monde, quelque chose de profondément malsain, surtout pour nos sociétés grandement en pertes de valeurs.

• D'aucun mangent devant la misère du monde et les images ne semblent plus les atteindre ; ils sont blasés ; fatigués parce que leurs fins de mois sont difficiles et qu'ils se replient dans un quant à eux qui exclue tous les autres, surtout les différents, forcément sources du mal.
• D'autres se sentent terriblement impuissants de devoir être spectateurs sans pouvoir avoir l'excuse de dire "nous ne savions pas" et sans vrai levier pourtant pour changer la situation...

Même s'il semble insignifiant le peu ici, ce geste pour le beau, pour plus de justice, pour la paix, pour la vie contribue à rendre cette terre plus vivable.

Alors refusons la fatalité, l'individualisme et jouons de nos dons et talents respectifs pour fleurir le monde. Envers et contre tout.