• Lundi après-midi, je me suis offert une pause cinéma pour éviter de voir tomber la pluie.

    En commençant par cette pépite que je compte partager avec les enfants ...

    Ma vie de courgetteDe son vrai nom Icare, Courgette vit seul avec sa mère depuis que son père est parti avec une « poule ». Il a toujours trouvé bizarre cette histoire d’oiseau, mais c’est ce que sa mère lui a raconté. Et il ne fait pas bon la contredire. D’ailleurs, c’est parce qu’il veut éviter la raclée ce jour-là qu’il y a un accident et que sa mère meurt. Raymond, le « flic » qui s’occupe de son cas, l’emmène au foyer des Fontaines, où il rencontre une petite troupe d’enfants : Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice. Tous ont leurs histoires. Elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Ce n’est pas simple au début d’arriver là et de se faire accepter. Simon, le leader du groupe, chahute Courgette jusqu’à ce que celui-ci se révolte et gagne sa place. Alors la vie devient douce, parce qu’elle est peuplée d’amis. L’école où on joue à être des hommes de Cro-Magnon pendant le cours d’histoire, les rigolades de nuit dans le dortoir, les visites de Raymond qui ne l’oublie pas et revient le voir. La vie devient encore plus douce quand arrive Camille, une nouvelle. Une fille forte au foot et qui ne se laisse pas faire. Une fille dont on tombe amoureux. Mais Camille ne va peut-être pas rester dans la petite famille des enfants du foyer. Sa tante maltraitante et cupide veut l’emmener vivre avec elle, pour toucher sa pension. Courgette tente de la sauver des griffes de cette sorcière, le temps d’une escapade. Il gagne son amour mais perd la petite fille qui se retrouve chez sa tante à attendre la décision du juge concernant son futur. La tante est bonne comédienne et joue l’affectueuse. Il faudra l’ingéniosité et la solidarité de tous les enfants pour en venir à bout. Alors que tout semble rentré dans l’ordre, voilà un nouveau dilemme pour Courgette. Raymond lui propose de l’adopter, avec Camille. Il va falloir choisir entre rester dans cette petite famille, ou en inventer une autre. Quand Courgette et Camille quittent le foyer, c’est le cœur lourd, mais plein des souvenirs de cette enfance grâce à laquelle ils ont enfin commencé à vivre.


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  • La quinzième édition de l'exposition des artistes acséens qui se déroule les deux premiers week end d'octobre pour le grand public (samedi et dimanche 8 et 9 et samedi et dimanche 15 et 16 de 14h00 à 18h00 au Haut Château d'Essey les Nancy) a pour thème les chemins.

    Cette semaine, une vingtaine de classes ont bénéficié de visites dédiées (dont les deux classes de mes A²).

    L'entrée est gratuite et les œuvres variées de 44 exposants sont à découvrir : 188 œuvres au total, la ajeure partie à vendre.

    Les nombreuses techniques mises à l'honneur ont permis cette semaine aux élèves d'une vingtaine de classes de découvrir le dessin, la calligraphie, la peinture (huile, acrylique, aquarelle), les pastels, les possibilités offertes en matière de sculpture (métal, pierre, résine), le modelage, le vitrail, la photographie, les collages, la mosaïque, l'impression végétale ...

    J'y ai laissé deux créations, sur le thème de l'exposition, toutes deux réservées. Elles sont au rez-de-chaussée, dans le petit salon.

    Exposition AAA # 2016

    Les 4 salles (caveau au sous-sol, grand et petit salon du rez-de-chaussée et salle sous les combles au 3ème) recèlent des trésors différents. J'aime beaucoup l'ambiance du caveau voutée où cohabitent les mosaïques d'Alain HONORE (mais attention, des mosaïques bien à lui où il valorisent des matériaux plus divers que des simples carrelages - j'aime beaucoup notamment l'utilisation de l'ardoise dans ses œuvres) et  quelques unes des pièces modelées par Pascal, un élève de Corinne PERAS, céramiste à Xeuilley, notamment le joli couple de tête de lion et de guépard, en grès patiné bronze (je posterai une photographie ce week end s'il m'y autorise).

    Une exposition comme celle là, c'est la possibilité de découvrir les talents des uns et des autres. De partager en vérité sur le beau, et les techniques (un immense merci à Alain, Pascal, et Armande pour nos riches échanges au caveau).

    Mais la pièce maîtresse de cette exposition pour moi est sans conteste Le chemin des migrants réalisé au crayon par Marina, qui m'a autorisé à publier ces dessins. Quand l'actualité nous rejoint et nous bouleverse, portée par un coup de crayon si réaliste et pourtant si pudique. Merci Marina ...


    AAA2016_Migrants - Montage Vidéo Kizoa


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  • Jardins extraordinaires # 2016Ce samedi premier octobre, je me suis offert un après-midi de pause, entre découverte des créations florales de l'Association Bouquets d'ici, Bouquets d'ailleurs avec qui j'ai réalisé mes compositions l'an passé (2015-2016) et surtout pour ouvrir un carnet de voyage avec le Crayon à roulettes.

    Avec un timing relativement serré et sous un ciel devenu soudainement automnal, je n'ai fait que passer en extérieur et n'ai donc qu'un cliché.

    Jardins extraordinaires # 2016

    Je vous laisse par contre découvrir les deux montages vidéos des expositions sur les deux thèmes, avant de vous montrer le début de mon carnet de gratitude.


    Bouquets d'ici, bouquets d'ailleurs - Exposition octobre 2016 - Montage Vidéo Kizoa


    Expo Carnet de voyage_2016-10 - Montage Vidéo Kizoa

    Jardins extraordinaires # 2016

    Jardins extraordinaires # 2016

     


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  • Hier après-midi, je me suis offert une pause au musée départemental de Vic/Seille. Au menu, visite commentée de l'exposition consacrée au Saint Joseph Charpentier (et aux conditions du don de ce tableau par Percy Moore Turner, marchand d'art anglais, au musée du Louvre en 1948).

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    Un très riche moment (visite guidée et lecture d'extraits du livre Georges de la Tour de Pascal Quignard) qui au-delà des conditions du retour en France du Saint Joseph Charpentier a permis de revenir sur l'histoire de Georges de la Tour, les conditions d'obtention et d'attribution des œuvres ...

    Journées européennes du Patrimoine 2016

    J'ai tout particulièrement apprécié de pouvoir comprendre pourquoi le tableau du maître dépasse sa copie réalisée par l'atelier, conservée elle à Besançon au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie (dépôt de la cathédrale de Besançon), pourtant d'excellente facture.

    Journées européennes du Patrimoine 2016

    À droite sur la photo l'original de Georges de la Tour  - À gauche la copie

    Au-delà des éventuelles conditions de conservation des deux œuvres, c'est notamment dans l'extrême finesse des petites touches de peinture que Georges de la Tour fait la différence. C'est particulièrement visible sur le front de Saint Joseph, au niveau de la pommette haute de Jésus et de sa main présente devant la bougie.

    Notre guide nous a également expliqué qu'alors que le maître avait fait le choix d'un fond de tableau marron foncé, la copie est sur du brique (d'où notamment la différence très marquée au niveau de la flamme de la bougie).

    Journées européennes du Patrimoine 2016

    Différences que vous ne distinguerez malheureusement pas sur les présentes photographies car il faut vraiment avoir le nez à deux doigts du tableau pour commencer à entrer dans le secret du Beau qui émane de ce clair-obscur.

    Journées européennes du Patrimoine 2016


     Quelques photos complémentaires de pierre taillée prises au sous-sol du musée qui abrite des collections reprises à l'hôtel de la monnaie voisin et des œuvres exhumées lors des fouilles dans les environs. Réaliser la clé de voûte me tente bien ... Les détails de la Pâmoison de la Vierge du maître de Chaource, artiste le plus marquant de la sculpture troyenne du XVème siècle c'est pour saisir le chemin qu'il nous reste à parcourir ...

    Journées européennes du Patrimoine 2016

    Journées européennes du Patrimoine 2016

    Journées européennes du Patrimoine 2016

     


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  • Je commence à devenir exigeante, je crois ...

    Le spectacle Rendez-vous Place Stanislas proposé depuis le 18 juin dernier et jusqu'au 18 septembre prochain me semble manquer de fil conducteur et souffrir d'inégalités (ce qui néanmoins permet que tout le monde s'y retrouve, tant dans les visuels que dans les thèmes musicaux).

    J'avoue également humblement qu'une visualisation commentée me serait utile car je n'ai pas réussi à reconnaître tous les portraits diffusés au début, ni toutes les gravures de Callot très pixellisées en scène 3, sans doute volontairement car l'arbre aux pendus et la roue des Grandes Misères de la guerre auraient été trop "violentes" diffusés de façon brute et donc nette.

    Il s'articule autour de 9 tableaux différents :

    Nous sommes allés à 3 reprises successives le voir la semaine passée :

    • le mercredi, les projections n'ont pas pu avoir lieu ; la chaleur ayant eu raison de la technique
    • le jeudi, tout était rentré dans l'ordre
    • le samedi, ce qui transparaîtra sur certaines des photographies la façade cour de l'hôtel de ville (écran principal, souffrait d'un souci de filtres ?) je n'ai donc pas pris tous les clichés que je souhaitais

    Voici un montage commenté de mes photographies :


    RdvzPlaceStan2016 - Montage Vidéo Kizoa

    et pour celles et ceux qui ne pourront se rendre à Nancy, voici un film trouvé sur Youtube :


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