• ... qui nous a quitté ce matin.

    Pour ce dernier mois, où il nous a fait le cadeau de se montrer si fort :

    • réglant toutes ses affaires, jusqu'au déroulé de la cérémonie d'A-Dieu dont il a validé la feuille établie sur la base de ce qu'il nous avait demandé
    • souriant et profitant si pleinement de nos visites

    MERCI et à-Dieu.

     


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  • C'était un samedi, il y a tout juste 100 ans et toutes les cloches de France sonnaient le tocsin pour annoncer, pour la première fois, la mobilisation générale, prélude aux nombreuses victimes de tous les fronts de cette première guerre mondiale. Il était 16h00. La veille Jaurès avait été assassiné dans un café parisien.

    Les affiches, prêtes de longue date, peuvent être complétées à la plume de la date de mobilisation générale :

    1er août 1914 - France - 16h00


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  • L'appel du 18 juinVoici le texte de cette première intervention, qui contrairement aux suivantes, et notamment celle du 22 juillet qui est souvent abusivement présentée dans les enregistements disponibles comme l'appel du 18 juin, n'a pas été enregistrée.

    Malgré quelques variations, le sens du message en est le même : un appel à la résistance et au combat adressé à ses compatriotes.

    <-- 1er feuillet du manuscrit de l'appel du 18 juin (source illustration)

    Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

    Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

    Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

    Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

    Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

    Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

    Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

    Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

    Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

    Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

    Je pense que c'est la première fois que je prends connaissance du texte de la dite déclaration : mieux vaut tard que jamais ...


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  • Je travaille aujourd'hui et n'aurai donc qu'un aperçu des cérémonies pour le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie.

    6 juin ...

    Photo : Stéphane Dévé sur le Portail du gouvernement

    6 juin ...

     

    Hommage à tous les combattants du D-Day qui ont participé à l'opération overlord.

    Et merci à toutes celles et ceux qui ensuite se sont efforcé(e)s de construire la paix, à la flamme parfois si fragile.

     


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  • Je vous avais annoncé le spectacle "A jamais 6 ans" il y a quelques jours. J'y ai assisté hier soir à la MJC Pichon.

    * Une mise en scène sobre :

    • un piano côté cour
    • les choristes (collégiens) sur deux rangs en fond de scène
    • les acteurs (collégiens et lycéens) qui entrent et sortent de scène, portant les paroles de Charlotte Goldberg ou de la femme qui l'a dénoncé à la Gestapo contre de l'argent
    • tout le monde de noir vêtu

         * Une troupe très unie et attentive à ses membres en situation de handicap

              * Des phrases courtes entrecoupées par des chants dont Au lycée papillon de Georgius, Et si j'étais né en 17 et Comme toi de Jean-Jacques Goldmann, une berceuse yiddish en hauch deutsch

                   * L'émotion de Charlotte lorsqu'en fin de représentation elle se voit remettre une rose blanche comme chacun des jeunes qui nous ont offert ce spectacle (et celle plus ou moins contenue du public, dont certains avaient déjà assisté à la représentation de la veille).

    J'ai trouvé le tout touchant, mais tellement plus léger que mes lectures sur la période ou que la très poignante pièce Aux larmes citoyens de Raymond Acquaviva vue il y a une dizaine d'année en région parisienne que mes yeux sont restés secs.

    Complément du 17 juin 2014 : article paru dans la presse locale.

    La soirée s'est agréablement achevée dans un bar avec les deux professeurs qui ont porté le projet, Charlotte et un Monsieur qui souhaitait aller plus loin dans l'échange.

    Charlotte, littéralement habitée par la mémoire des juifs depuis le Moyen Age nous a épaté par son énergie et son érudition, nous faisans passer de Saint Louis et la rouelle à l'Aga Khan tout (y compris l'évocation de la situation actuelle en Ukraine) la ramenant à la question juive ... Impossible pour elle de s'inquiéter pour la situation ukrainienne au nom de toutes les victimes de Babi Yar.

    Parmi mes prochaines lectures La guêpe et Le remords occasion de découvrir une librairie "à l'ancienne" (l'autre rive) et la maison d'éditions nancéienne La dragonne.

    A jamais 6 ans A jamais 6 ans


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