C'était il y a 68 ans, c'était hier ... : la signature à Reims de la reddition de l'armée allemande, près d'un an après le débarquement en Normandie et la lente libération de la France.

C'était encore une période trouble, marquée par les règlements de compte (la purge), les conflits entre factions de résistants, la chasse aux sorcières. Comme si ajouter l'horreur à l'horreur permettait d'effacer les actes de collaboration et les juifs laissés partir à l'Est pour n'en jamais revenir. Même si la France se distingue, comme en témoigne le politologue Jacques SEMELIN dans son dernier livre Persécutions et entraides dans la France occupée, par une meilleure protection des juifs 'non étrangers' (75 % des juifs de France ont survécu à la déportation).

Pour ceux qui sont tombés sur tous les fronts de cette seconde guerre mondiale, leurs proches et pour la paix, en nous, et autour de nous.