• Sous le signe de l'or

    Cette semaine c'est l'or qui synthétise le mieux les petits bonheurs.

         - Un masque vénitien trouvé mercredi matin dans la boutique de Nathalie qui vendait au maximum son stock avant de fermer le rideau de son magasin de fleurs vendredi ; masque qui ira parfaitement avec ma cape à tout faire déjà entrevue ici

             - Une (petite) bouteille de perlé de mirabelles dégustée ce midi avec nos invités, à qui les enfants ont offert un spectacle de magie, acrobatie (et tutti quanti) pour le moins baroque

                   - Le silence quand les enfants dorment, tellement agréable et reposant ... (si si) et les moments où Mademoiselle A oublie son costume de chat sauvage et redevient un instant simplement câline ; les partages avec Grand A. Le silence aussi comme réponse pour me protéger et éviter de me justifier (je garde mes oiseaux blancs pour moi ...)

                        - La fierté d'Aliénor d'Aquitaine, et son amour pour le Beau (cf. rubrique D'encre et de papier)

                             - Le panneau de porte Bienvenue acheté au profit de l'association Dominos reçu samedi (et mis en place pour égayer le couloir) et la surprise de découvrir 3 marques pages que j'ai facilement pu nous partager, me gardant la variation sur la Dame à la licorne (merci Mamitta)

                                - Pour la reprise du GAM, remise d'une nouvelle partition et travail de la 15 ème et dernière pièce du Chant des rouleaux de Pierre Cholley que nous donnerons le 26 avril 2015 salle Poirel pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration

                                     - Des décisions longues et complexes à obtenir dans le cadre professionnel mais pour un mieux (je n'avais jamais encore travaillé dans un contexte aussi féminisé et ai parfois des souvenirs "émus" de mes relations avec mes collègues geeks et notamment de mon maître Yoda à moi, et autres sous-traitants, )


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  • A la poursuite du roi plumesDernière animation vue avec les A² ce samedi après-midi : une aventure inspirée des mythologies grecques et nordiques, ainsi que des contes populaires  de Esben Toft Jacobsen.

    Depuis que sa maman, qui était malade, a été emportée par le Roi Plumes, Johan et son père vivent tous les deux sur un vieux rafiot au milieu de l'océan.

    Johan envoie des messages, dans des bouteilles qu'il jette à la mer, à sa mère. Son père trouve cela inutile.

    De son côté, son père guette en permanence l'horizon et entretient des liaisons radios avec un certain Bill, qui comme lui vit près de l'eau pour être à l'abri du Roi Plumes.

    Un jour que son père est retourné à terre faire le plein de boulons pour rafistoler le bateau (et sans doute de carottes car les algues ne sont pas le plat préféré des lapins), Johan ne résiste pas à l'envie de jouer avec la radio. Il tombe sur un SOS de Bill, indiquant que le Roi Plumes va venir le chercher mais qu'il ne veut pas.

    Johan, non sans avoir laissé un message dans une bouteille sur la bouée à laquelle était amarrée le bateau part secourir Bill, trop heureux de pouvoir grâce à lui rencontrer le Roi Plumes et donc retrouver sa mère.

    Après quelques péripéties et grâce à son entêtement, il tombe sur sa mère dans le royaume du Roi Plumes. Mais ce dernier n'a de Roi que le nom car c'est en réalité une certaine 'Mora' qui décide des personnes que doit aller chercher le Roi en faisant remonter leur ticket depuis un bassin.

    Bill, qui fut longtemps architecte du royaume du Roi Plumes veut changer les règles. Il enferme le Roi Plumes, va prélever des tickets et bouleverse complétement l'équilibre de ce monde parallèle qui évite aux défunts de passer complètement dans le néant.

    L'ingéniosité et la persévérance de Johan permettront de calmer Mora et de sauver le Roi Plumes mais c'est seul avec son père qu'ils rejoindront le royaume des vivants.

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  • Positions divergeantes ?

     

    "Quand deux idées s'opposent, c'est qu'elles en cachent une troisième, plus profonde et qui unit."

    Lacordaire

     

    Source illustration


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  • Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont-MonodGrasset - Août 2014 - ISBN : 9782246853855 - 237 pages

    Dans son sixième roman, Clara Dupont-Monod nous livre, dans un récit à plusieurs voix :

         - d'abord celles d'Aliénor et de Louis VII de juillet 1137 à mars 1148 quand les croisés quittent Antioche pour Jérusalem puis le siège de Damas.

         - puis celle de Raymond de Poitiers, oncle d'Aliénor, décédé en juin 1949 face aux troupes de Nour ed-Din jusqu'à la première rencontre entre sa nièce et Henri Plantagenet

    Du combat muet entre la femme fière, éprise de liberté, de beauté et de poésie et de l'ancien moine, roi par défaut ... Du peuple du  nord qui adule cette souveraine proche et qui chevauche et se bat comme un homme à la haine suite à l'incendie de l'église  de Vitry-en-Perthois (et des 1 500 femmes et enfants qui y avaient trouvé refuge) et plus encore suite à l'échec cuisant de la 2ème croisade que Louis est heureux de lui voir imputer alors que c'est lui qui a manqué de stratégie et n'a voulu prendre conseil auprès d'aucun de ses pairs.

    Si l'auteur reprend la plume pour nous narrer les années aux côtés d'Henri II d'Angleterre, c'est avec plaisir que je suivrai Aliénor.


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  • L'arabe du futur de Riad SattoufAllary Editions - Mai 2014 - ISBN : 9782370730145 - 158 pages

    Dans sa dernière bande dessinée, sous-titrée "Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984)"Riad Sattouf revient sur la rencontre de ses parents (elle - bretonne blonde, lui - syrien qui achève ses études en France) et ses premières années, de la Libye de Kadhafi à la Syrie.

    Qui permet de mesurer combien le statut de la femme en France reste "envieux", bien que tout soit loin d'être parfait ...

     

    Restent à attendre les deux prochains albums ...


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