• Les Béatitudes par Joseph FOLLIET (1903-1972)Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser.

    Bien heureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.

    Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses : ils deviendront sages.

    Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles !

    Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.

    Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses, et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.

    Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

    Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naifs, mais la charité est à ce prix.

    Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.

    Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu'on vous coupe la parole, qu'on vous contredit, ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre coeur.

    Bienheureux vous qui savez reconnaître le Seigneur en tout ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.

    Ses béatitudes du cofondateur de la Vie catholique à l'après-guerre reste d'actualités ...


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  • Il n'y a pas d'humilité vraie si l'être ne recherche pas sa place, s'il ne tient pas sa place, rien que sa place, mais toute sa place, s'il ne se sent pas responsable de sa vie.

    Michel-Robert Bous, La musique de l'Esprit - Cerf


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  • Ne jugez pas ... par Louis Evely (1910-1985)

     

    Juger quelqu'un, c'est se juger soi-même, parce que c'est constater sa démission, l'oubli de ses responsabilités.

    Louis Evely, Chaque jour est une aube - Centurion

     

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  • De la connaissance, par Raoul Follereau (1903-1977)

     

    Je ne connais pas Dieu, mais je suis connu de lui, et c'est là qu'est l'Espérance.

     

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  • Que ton coeur vive, par Frère Roger de Taizé (1915-2005)Ils sont multiples ceux qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour être levain de confiance entre les personnes, entre les peuples. Ils se sont dressés parmi les humains comme des signes de l'inespéré. Ils se sont construits intérieurement aux heures de l'incompréhensible épreuve. Ils ont persévéré envers et contre tout. Nombreux parmi eux sont ceux qui, par leur vie, à leur insu, ont rayonné la sainteté du Christ.

    Iras-tu, toi aussi, jusqu'à un tel don de toi-même ? Entendras-tu la parole que Jésus le Christ adresse à chacun : "Toi, suis moi" ?

    Peut-être, dis-tu : je n'ai pas le courage. Alors, souviens-toi de cet appel : quitte le découragement, quitte la désespérance, que ton âme vive ! Oui, au nom du Christ, que ton coeur vive !

    (La prière, fraîcheur d'une source - Centurion)

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