• A vos consignes, je réponds par ma conscience

     

    Un collègue avec qui je déjeunais cette semaine me disait "tu es comme moi, ingérable". Et je l'ai plutôt pris comme un compliment venant de sa part.

    Alors, oui, ingérable à la Victor Hugo :

    "A vos consignes, je réponds par ma conscience."

     

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  • Les oiseaux blancs et les oiseaux noirs - Conte soufiTierno Bokar, le sage de l'Islam, que Théodore Monod eut la chance de connaître a laissé entre autre héritage un conte soufi plein de justesse, celui des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Ce dernier m'a été partagé hier (merci Abdel).

    C'est un viatique très imagé pour aller plus loin dans les relations difficiles et savoir se protéger, mais aussi un rappel :

         - qu'ombre et lumière cohabitent en chacun(e) de nous.

         - et que "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l'homme." Matthieu, 15 10

     

    Pigeonnier du palais Jacques Cœur

    « Du point de vue occulte, c'est le fait de bénir son ennemi qui est le plus profitable. Même si l'on passe pour un imbécile aux yeux des ignorants, on montre par là, en réalité, sa maturité spirituelle et le degré de sa sagesse.»

    - Pourquoi ? lui demandai-je. C'est alors que Tierno, pour m'aider à comprendre, parla des oiseaux blancs et des oiseaux noirs.

    - Les hommes, dit-il, sont les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face.

    Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles.

    Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles. Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux blancs et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux noirs.

    Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Youssouf et Ali.

    Un jour, Youssouf, persuadé que Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée.

    Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme.

    Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé d'oiseau noir vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide.

    Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Youssouf lui-même.

    Mais imaginons qu'Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction.

    Pendant ce temps, l'oiseau noir d'Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.

    Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à son nid d'origine car, est-il dit :

    toute chose retourne à sa source.

    Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire.

    L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait, d'une malédiction est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.

    La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n'émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur.

    Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

    Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être.

    C'est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.»>

    C'est ce que les soufis appellent l'égoïsme souhaitable. C'est l'Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de la Lumière divine. C'est pourquoi les soufis, conformément à l'enseignement du Prophète, ne veulent souiller ni leur bouche, ni leur être par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes. »

    (Vie et enseignement de Tierno Bokar, de  Amadou Hampâté Bâ)


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  • Toi qui vis le divorce du père Guy de LachauxBayard - ISSN : 00482838 - 63 pages

    Ce hors-série du magazine Panorama, acheté samedi lors de la journée "Toi qui vis le divorce, choisis la vie !" organisée par la pastorale de la famille du diocèse est déjà lu.

    En petits chapitres, rédigés comme une lettre adressée à un(e) ami(e) et le père Guy de Lachaux pose des mots simples et réconfortants pour les personnes en situation de séparation, de recomposition familiale et pour leurs accompagnants :

    1. J'ai mal.
    2. Comment me reconstruire ?
    3. Je n'arrive pas à pardonner.
    4. Et les enfants ?
    5. Suis-je excommunié ?
    6. Et si j'envisage de me remarier.
    7. D'autres questions.

    J'ai vu un Clin'Dieu dans le fait que la prière proposée en fin de chapitre 'Et les enfants' soit le chant que Mademoiselle A. m'a si souvent réclamé les soirs l'an passé ...


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  • Les souvenirs de David FoenkinosGallimard - Octobre 2011 - ISBN : 9782070134595 - 266 pages

    En attendant de trouver à la bibliothèque Charlotte, déjà présente au chapitre 44 du présent livre (Un souvenir de Charlotte Salomon), j'ai emprunté Les souvenirs de David Foenkinos.

    Un roman qui se lit bien, sans toutefois être transcendant.


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  • Malgré quelques imperfections qui n'auront pas échappé aux connaisseurs, et la difficulté de l’œuvre mes deux premiers concerts avec le GAM ont été de purs moments de bonheur.

    PAM TV a posté un beau montage, avec des extraits du concert (Carmina et les chants de la chorale des Hurteloups qui nous avait invité pour fêter ses 40 ans) et d'une interview de notre chef François LEGEE :

    Pas encore de vidéos (pour le moment ?) de la prestation de vendredi soir en l'église Sainte Bernadette de Vandoeuvre, où nous bénéficions d'une meilleure acoustique et d'une installation chœur - orchestre plus confortable.


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