Encore de Yael HASSAN. Occasion de découvrir d'autres formes de narration ...

Casterman - 1er mars 2006 - ISBN : 978-22030159139    - 74 pages

 Dolly écrit à sa grand-mère Rébecca (en prison pour 180 jours pour cause de frais non réglés dans un palace). Sa vie, ses relations avec ses proches :

     - très tendues avec son père,

     - distantes avec sa mère,

     - complices avec sa tante Régine, grâce à qui elle a sa mamie au téléphone et peut évoquer "l'affaire",

     - amicale avec Charlotte,

     - amoureuses avec la rencontre de Benjamin qui signe ses premiers émois.

Et bien sûr un épilogue des plus heureux que je ne vous révélerai pas, ayant déjà dans l'introduction de ce commentaire dévoilé ce qui n'est écrit que vers la fin de l'ouvrage ...

Flammarion - 28 août 2010 - ISBN : 978-2081242005- 153 pages

Comment Macha (en classe de 4ème) répond à un courriel "bouteille à la mer" de Sacha (3ème).

Comment ils deviennent amis malgré leurs différences :

• lui lune tourmentée par sa naissance à Léningrad de mère inconnue
• elle soleil pétillante de vie, d'idées au point qu'elle conseillera même le père de Sacha lors de la fugue de ce dernier
  

Un livre tout en courriels qui devrait plaire à nos ados, aux thématiques bien en phase avec ce qu'ils vivent (éveil des sentiments amitié ++ ; recherche d'identité ...).

Oskar Editions - 21 avril 2011 - ISBN : 978-2350006734     - 186 pages

La rencontre entre trois blessés de la vie :

     - Ben, le fils de Jeanne, orphelin de père, battu par l'Autre (nouveau compagnon de sa mère qui a sombré dans l'alcoolisme pour oublier)

     - "Marquise" Constance de la Rocheblanchen épouse Stern, suirvivante d'Auschwitz (à la différence de son artiste d'époux), reniée par sa famille, dont un des membres (mais pas celui que Marquise croit être le coupable) les a dénoncé avant qu'ils ne gagnent les Etats-Unis,

     - Franck, jeune photographe (de presse) et sa perle rare Chloé, la documentaliste stagiaire du journal qui découvrira la vérité sur la dénonciation dont Marquise a été victime

Avec comme toujours chez Yael une fin optimiste et un épilogue en vacances à la campagne.

Grasset - Janvier 2010 - ISBN : 978-2246760016 - 400 pages

C'est grâce à l'ami Agato que HHhHH s'est trouvé entre mes mains. Car j'étais passée à côté de ce Goncourt 2010 du premier roman. Qui de plus concerne une période de l'histoire qui m'a toujours beaucoup intéressée.

Très agréable à lire et asbolument pas scolaire comme d'autres auteurs quand ils souhaitent faire passer leurs connaissances.

Sentiment renforcé par le parti pris d'écriture qui par une succession de chapitres courts nous fait voyager entre le parcours d'Heydrich et son rôle dans la seconde guerre mondiale et la vie de l'écrivain, ses doutes (etc ...) lors de la rédaction de ce HHhH. Laurent BINET sait nous tenir en alerte et le partage de ses interrogations sur ses partis pris narratifs d'écrivain souhaitant dire la vérité mais vite rattrapé par le caractère "fictionnel" du roman (qui n'est pas loin s'en faut un procès verbal) contribuent au charme du livre.

Les dernières pages m'ont littéralement captivée ... J'aurais aimé que Curda n'ait pas trahi. Que Gabeik et Kubis soient encore en vie ...

Merci :

     - à l'auteur de nous avoir partagé le fruit de ses longues recherches sur Reinhard Heydrich et l'opération Anthropoid.

     - et à celui qui m'a soufflé la référence du livre.

Citations

"La mémoire n'est d'aucune utilité à ceux qu'elle honore, mais elle sert celui qui s'en sert. Avec elle je me construis, et avec elle je me console." (p. 244)

"Je dis qu'inventer un personnage pour comprendre des faits d'histoire, c'est comme maquiller les preuves. Ou plutôt, comme dit mon 1/2 frère [...] introduire des éléments à charge sur les lieux du crime alors que les preuves jonchent le sol." (p. 309-310)

"Les Bienveillantes, c'est "Houellebecq chez les nazis", tout simplement." (p. 327)

Je suis ton fils sur terre qui marche à peine.

Tu m'as rempli les mains de couleurs, de pinceaux.

Je ne sais pas comment te peindre.

Faut-il peindre la terre, le ciel, mon coeur, les villes en feu, les gens qui fuient, mes yeux en pleurs. Où faut-il fuir, vers qui voler ?

Celui qui là-bas donne vie, Celui qui envoie la mort peut-être fera-t-il que mon tableau s'illumine.

Poème de Marc Chagall, accompagnant son tableau La Création de l'homme (1956-1958)

Poème paru dans La Vie du 17 janvier 2013, page 49

Violine nous a remis notre feuille de route de la première quinzaine le 1er juillet. Il s'agissait de broder le Merry en haut à gauche de la toile, avec ses accompagnements - flocons de neige et houx, et le début de la frise.

Parce que c'est mon premier vrai SAL à étapes sur une toile achetée et au regard du retard chronique qu'il m'arrive d'accuser pour les autres SAL (SAL Meilleurs voeux de Caro terminé ... en juin, pas une croix sur le SAL libre Annick Abrial en juin ...), j'avais décidé d'être bonne élève.

Une fois le cadeau de la maîtresse achevé, j'ai préparé :

     - la grille (et oui, j'aime bien coller un tout petit bout de fil à côté des codes couleurs),

     - la toile  : en fait là, exceptée les marges, il n'y avait pas vraiment nécessité à surfiler car Noémie avec son kit nous avait donné largement de quoi réaliser l'ouvrage (coupon de 45 x 50 cm en 12,6 fils à broder en 2 brins sur 2 fils de trame pour un rendu hors finitions de 30,16 cm x 33,83 cm environ) ...

et je me suis lancée ... Mais comme je le craignais un peu l'emménagement m'a pris (et prendra encore ...) quelque temps. Si j'avais pu étager dans le temps la mise en carton, là, c'est en masse qu'il faut ranger. En se disant déjà que ce premier jet appelle des modifications. Bref ... Je compte finaliser le week end prochain, si je n'y arrive pas cette semaine (avec demain la prise de mon nouveau poste - mais je m'égare encore ...) car la minette commence à râler que "les jouets sont trop nuls et les autres toujours en cartons" (sic).

Je n'ai donc pour le moment réussi qu'à broder la frise supérieure de l'étape 1 telle que fixée par Violine, non sans bonheur tant le lin du kit de Noémie est agréable à broder.

Comme Violine est compréhensive, je n'aurai pas de carton orange dès cette étape ... Si vous voulez voir les photographies des autres co-saleuses, c'est par ici.

Et si vous êtes tenté(e)s - ce qui arrive souvent lorsqu'on découvre les photographies des ouvrages en cours, il est toujours possible de rejoindre l'aventure.

Où manque la joie, où disparaît l'humour, là n'est certainement pas l'esprit du Christ.

La joie est un signe de la grâce.

Celui qui est joyeux du fond du coeur ..., celjui-là ne peut pas être loin du Dieu de l'Evangile, dont le premier mot au seuil de la nouvelle alliance est : "Réjouis-toi !"

Source illustration