Ce poème aida Nelson Mandela au cours de ses 27 années de détention à Robben Island.

Dans les ténèbres qui m'enserrent

Noires comme un puits où l'on se noie

Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient

Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances

Je n'ai ni gémi ni pleuré

Meurtri par cette existence

Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs

Se profile l'ombre de la Mort

Je ne sais ce que me réserve le sort

Mais je suis, et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin

Nombreux, les châtiments infâmes

Je suis le maître de mon destin

Je suis le capitaine de mon âme.

Seigneur, tu rappelles auprès de toi celui que les siens aiment de toute leur tendresse.

Tu vas l'accueillir comme ton enfant chéri lorsqu'il va te rejoindre ; mais n'oublie pas les siens et ses compagnons de vie : ceux qui ont connu ses difficultés, son labeur, sa souffrance peut être, qui ont reçu ses marques d'affection et partagé sa confiance en toi.

Donne-leur la force de vivre sans lui, de se tourner vers toi, de te confier leur prière en sa faveur, de chercher à le rejoindre dans la communion des saints.

Apaise leur peine et permets à ceux dont la souffrance est intense, de ne pas s'y enfermer, mais de vivre le passage vers l'espérance.

Illustration : Communion of Saints - Elise Ritter (source)

Anne Carrière -16 mai 2013 - ISBN : 978-2843376832 - 641 pages

Comme annoncé dans cet article, j'ai emprunté le livre à la bibliothèque. Et ... j'ai beaucoup moins accroché qu'au précédent livre.

L'ouvrage très documenté et très (trop ?) riche et touffu. Beaucoup de personnages et d'intrigues croisées qui permettent d'évoquer beaucoup de faits historiques mais peuvent perdre par moment le lecteur. Même l'auteur (et ses relecteurs) ont commis une erreur sur le nom d'un personnage en page 391. ("Camille" le journaliste de l'histoire retourne en prison au lieu de "Paul" le prof de musique qui est accusé d'avoir tué son logeur). J'ai toutefois souri au lien entre le Soleil sous la soie et ce nouveau roman (dans l'arbre généalogique d'un des personnages du nouveau roman - le père d'A. Fabert est tombé du vieux chameau du duc Léopold, p. 489-490). Clin d'oeil qui aura échappé à un primo-lecteur d'Eric Marchal.

Du Lugdunum des druides au siècle des Lumières l'auteur insiste sur l'intérêt de faire passer les gaulois et leurs druides pour barbares pour asseoir les pouvoirs (romain puis royal) en place.

Allez, un indice pour les amateurs de romans historiques ... L'origine du titre du livre se trouve en page 298.

Véro nous a octroyé une semaine complémentaire pour venir à bout du SAL La vie en [couleur choisie par la brodeuse], ce qui me concernant ne sera pas un luxe.

Vous pouvez voir sur son blog les avancées des 15 participantes qui ont rendu leur copie avant l'échéance du lundi 16 septembre.

PS : Je ne désespère pas avant la fin du SAL de réussir à vous poser une photographie bien orientée ...

EDIT du 25 octobre : Je reprendrai cet en-cours, comme les autres, dès que j'aurai un peu plus de temps

Quand manque la lumière,

     tout devient confus,

          il est impossible de distinguer le bien du mal,

                 la route qui conduit à destination de celle qui fait tourner en rond sans direction.

Encyclique Lumen fidei - La lumière de la foi, écrite à 4 mains (Benoît XVI et François 1er)