• La lecture de l'Evangile par Lanza del Vasto (1901-1981)Relis chaque jour une page de l'Evangile.

    Tu verras qu'il n'y a tien de nouveau à dire sur l'évidence.

    Que chaque jour la même parole t'émeuve avec un son original.

    Original est ce qui porte le goût de la source.

    Le reste n'est pas original, même dit pour la première fois.

    Encore, Seigneur Jésus, redis encore l'amour, la vérité qui seule nous est chère.

    Redis, car nous craignons toujours de n'avoir pas bien entendu.

    Redis, car nous voulons entendre encore.

    Testament écrit avec le sang. Scellé par le sceau de la croix.

    (Extrait des Principes et préceptes du retour à l'évidence, cité dans La Vie du 22 mars 2012, page 49)


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  • Soyons vrais, par Jean VanierUne seule chose est importante : que nous soyons vrais, que nous échappions aux mensonges, et mêmes aux rêves et aux théories qui nous enferment dans un monde illusoire où nous sommes coupés de notre réalité profonde.

    Dans la mesure où nous acceptons nos blessures, nous entrons dans le chemin de l'unité ; dans la mesure où nous refusons de regarder notre vérité, nous maintenons une cassure à l'intérieur de nous-même.

    Dès que nous acceptons cette partie de nous-même que nous refusions de regarder, que nous refusions de reconnaître, que nous refusions d'admettre, l'unité commence à se faire à l'intérieur de notre être, et c'est de l'unité que jaillit la fécondité.

    Extrait de la Source des larmes, cité dans La Vie du 15 novembre 2012, page 49


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  • Bruit(s) et silence par Madeleine DELBREL (1904-1964)Une journée pleine de bruits et pleine de voix peut etre une journée de silence si le bruit devient pour nous écho de la présence de Dieu. [...]

    Pourquoi le chant d'une alouette dans les blés, le crissement des insectes dans la nuit, le bourdonnement des abeilles dans le thym nourriraient-ils notre silence et non pas les pas des foules dans la rue, les voix des femmes au marché, les cris des hommes au travail, le rire des enfants au jardin, les chansons qui sortent des bars ?

    Tout est bruit des créatures. [...] Le silence n'est pas une évasion mais un rassemblement de nous-mêmes au creux de Dieu.

    Extraits de Nous autres, gens des rues, cité dans La Vie du 4 octobre 2012, page 49

    Une sélection de textes complémentaires de Madeleine Delbrêl


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  • Poème de Marc Chagall (1887-1985)Je suis ton fils sur terre qui marche à peine.

    Tu m'as rempli les mains de couleurs, de pinceaux.

    Je ne sais pas comment te peindre.

    Faut-il peindre la terre, le ciel, mon coeur, les villes en feu, les gens qui fuient, mes yeux en pleurs. Où faut-il fuir, vers qui voler ?

    Celui qui là-bas donne vie, Celui qui envoie la mort peut-être fera-t-il que mon tableau s'illumine.

    Poème de Marc Chagall, accompagnant son tableau La Création de l'homme (1956-1958)

    Poème paru dans La Vie du 17 janvier 2013, page 49


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  • De la joie, par Joseph RatzingerOù manque la joie, où disparaît l'humour, là n'est certainement pas l'esprit du Christ.

    La joie est un signe de la grâce.

    Celui qui est joyeux du fond du coeur ..., celjui-là ne peut pas être loin du Dieu de l'Evangile, dont le premier mot au seuil de la nouvelle alliance est : "Réjouis-toi !"

    Source illustration

     


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