• Ouvre-moi, par Saint Augustin (354-430)Seigneur, donne-moi de m'accueillir comme tu m'accueilles, de m'aimer comme tu m'aimes.

    Délivre-moi de la perfection que je veux me donner, ouvre-moi à la sainteté que tu veux m'accorder.

    Epargne-moi les remords de Judas, rentrant en lui-même pour n'en plus sortir, épouvanté et désespéré devant son péché.

    Accorde-moi le repentir de Pierre, rencontrant le sildence de ton regard plein de tendresse et de pitié.

    Et si je dois pleurer, que ce ne soit pas sur moi-même mais sur ton amour offensé.

    Seigneur, tu connais le désespoir qui ronge mon coeur.

    Le dégoût de moi-même, je le projette sans cesse sur les autres !

    Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !

    Je voudrais tellement déverouiller la porte de ma prison dont je serre moi-même la clé !

    Donne-moi le courage de sortir de moi-même. Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.

    Dis-moi que je peux encore guérir, dans la lumière de ton regard et de ta parole.

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  • Chaque matin, par May QUENONChaque matin, avant que j'ouvre les yeux, tu es là, Seigneur. Tu m'attends au seuil de mes journées.

    Tu veux m'offrir :

         - tes forces pour surmonter les tentations,      - ta patience pour attendre les réconciliations,     - ton amour pour supporter les accusations,     - ta tendresse pour aimer avec compassion.

    Tu m'attends au rendez-vous de ta fidélité. Amen.

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  • La mort n'est rien (Source illustration)

    La mort n'est rien, je suis seulement passé dans la pièce à côté.

    Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

    Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

    Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.

    Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.

    Le vie signifie tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

    Note : Si beaucoup de sources attribuent à Charles Péguy le parrainage de ce texte, il n'en est rien d'après le site officiel de l'écrivain.


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  • Rien qu'aujourd'hui, par Jean XXIII (1881-1963)Rien qu'aujourd'hui, j'essaierai de vivre exclusivement la journée sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

    Je serai heureux rien qu'aujourd'hui, dans la certitude d'avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l'autre monde mais également dans celui-ci.

    Rien qu'aujourd'hui, je m'adapterai aux circonstances sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.

    Rien qu'aujourd'hui, je croirai fermement, même si les circonstances prouvent le contraire, que la bonne providence de Dieu s'occupe de moi comme si rien d'autre n'existait au monde.

    Rien qu'aujourd'hui, je ne craindrai pas. Et tout spécialement, je n'aurai pas peur d'apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.

    Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures, ce qui ne saurait me décourager comme si je pensais que je dois le faire toute ma vie durant durant.

    Jean XXIII - Source illustration


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  • Vers le Royaume intérieur, par Gerhard TERSTEEGEN (1697-1769)Ferme tranquillement les yeux.

    Laisse-toi tomber loin de ta "personne" jusqu'au fond de ton être, lâchant prise, dans le silence, dépouillé de toi-même, dans cet instant qui est Présence.

    Tu trouveras ainsi, tel un enfant, sans te déplacer et sur-le-champ, le Royaume intérieur, Dieu lui-même et Son repos.

    Gerhard Tersteegen - Source illustration


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